Jeudi 16 et vendredi 17 juin ont eu lieu deux marchés des connaissances à l’Écolothèque. 20 classes de CM1 et CM2 des écoles de Montpellier Méditerranée Métropole ont partagé des savoirs autour des connaissances acquises lors du parcours pédagogique de la Science par 4 Chemins.
Il est 15h30 ce vendredi 17 juin. Après avoir pris un goûter offert par l’Écolothèque, les dernières classes quittent les lieux. 600 personnes ont été accueillies durant deux jours, soit 90 stands tenus par les enfants et les structures du dispositif de la Science par 4 Chemins.
Ces ateliers « éclairés » ont tous comme point commun la lumière, thématique choisie pour 2 ans par les établissements du parcours. Ils traitent de sujets variés comme l’astronomie, le cinéma, le théâtre d’ombres, les illusions d’optique, l’histoire de la lumière artificielle, l’énergie solaire, etc. Un faisceau de bonnes idées !
Lors du marché, Bruno Lapalus, enseignant de l’école Louisville de Montpellier nous fait part de son ressenti : « Les enfants se régalent, ils s’investissent énormément, j’ai même deux petites qui sont en classe assez timides et introverties, mais qui là sont complétement libérées et à fond dans l’activité, c’est extraordinaire ! ». Cet enthousiasme est partagé par bon nombre d’enfants croisés lors de ces marchés. Bénédicte, élève de CM2 nous livre : « C’était vraiment une expérience géniale car on vient ici pour apprendre des choses mais on n’apprend pas en écrivant ou en apprenant des leçons, on apprend en jouant, j’ai adoré ! ».
Certains enseignants vivent pour la 1ère fois ces marchés des connaissances tandis que d’autres s’inscrivent chaque année depuis le début du parcours. Ainsi Catherine Devésa, enseignante à l’école de Prades-le-Lez a participé à chaque édition et nous explique l’intérêt pédagogique mais aussi humain de cette rencontre : « C’est intéressant que les enfants soient dans des situations où ils peuvent faire découvrir des choses aux autres, c’est valorisant. Et puis se retrouver tous ensemble avec des classes qui sont dans des écoles qui ne sont pas forcément dans les mêmes réalités sociales, ça fait du bien à tous, de se côtoyer, se retrouver dans un endroit comme ça et passer une bonne journée avec plein d’activités. Il y a des découvertes, des surprises et ils ont tous le sourire ».
Unanimement, les enseignants, les parents accompagnateurs et les représentants des structures soulignent une organisation efficace de la part d’Alexandre Nicolas, le responsable du Centre de ressources de l’Écolothèque : « C’était vraiment formidable au niveau des déplacements puisque nous avions un bus et à chaque fois qu’on envoyait un mail pour avoir des informations, on avait la réponse dans la journée. Toutes nos interrogations étaient prises en compte, donc vraiment, une organisation en or ! », insiste Bruno Lapalus.
Cette année, le dispositif ajoute un nouveau chemin à son parcours. Le musée Fabre apporte la touche artistique qui manquait au projet en proposant une vision différente de la peinture : « Maintenant quand je retourne au musée Fabre je vais toujours voir les tableaux de Soulages car au début, on a l’impression que ce n’est que du noir, mais plus on les regarde et plus c’est beau, il y a de la vie dans ces tableaux ! » nous explique Flora, une élève de CM2. Manon Gaquerel, chargée des publics scolaires au musée Fabre nous confie son ressenti pour cette première expérience : « Quand je découvre les stands proposées par les enfants, je vois bien que certains s’appuient sur des œuvres du musée et je me dis que c’est super, ça veut dire qu’ils se les sont appropriées (…) pour moi le pari est gagné ». Elle conclut que le bilan de l’année est très positif et que cette façon de travailler en réseau est particulièrement intéressante.
La joie d’apprendre, d’expliquer aux autres, la rencontre, la cohésion et la coopération, autant de valeurs mises en exergue durant ces deux jours de marchés.