C’est l’été ! Allez, on vous offre une petite déambulation dans le labyrinthe des céréales de l’Écolothèque…
Et ça commence par une vague d’épis avec l’épeautre, la céréale si vêtue qu’elle en donne chaud par ces temps estivaux. Pauvre en gluten, contrairement à ses voisins le blé tendre, qui aurait pu donner de la farine si les oiseaux avaient bien voulu nous laisser quelques grains, et le blé dur, qui donnera semoule, boulgour ou pâtes. Sur la droite, l’orge, bien hérissé, dont le malt sert à fabriquer bières ou whisky. Plus discrète, les inflorescences de l’avoine dévoilent des fruits dont les arêtes, une fois mouillées, tournoient autour d’elles-mêmes pour s’enfoncer dans le sol. Puis le seigle, dont les chaumes sont si hauts qu’ils dominent tous ses frangins, qui vient clôturer le bal des céréales à paille.
Derrière les modestes plants de riz, difficile à distinguer à ce stade, les plantes de sorgho et de maïs, mais plus loin, de drôles d’inflorescences en formes de jonc se dévoilent. Il s’agit du millet, ou plutôt des millets, dont 2023 est l’année internationale.
Enfin, le labyrinthe laisse une place aux pseudo-céréales, sarrasin, amarante et quinoa, qui bien qu’utilisés comme céréales, ne font pas partie de la famille des Graminées.
Pour en savoir plus sur les céréales, leurs morphologies, leurs histoires, leurs origines, retrouvez 4 ateliers pédagogiques et ludiques dans l’outil Céréales liste.